Ce fut une bonne année pour les maisons imprimées en 3D, du moins en ce qui concerne les entreprises de construction AM qui ont un peu de temps d’antenne.
Et la dernière entreprise à avoir plongé ses orteils dans les eaux de béton extrudé est Tvasta, basée à Chennai, en Inde.
Tout récemment, la startup a organisé un événement de dévoilement, auquel ont assisté divers médias et dignitaires, où ils ont présenté leur nouvelle création AM aux yeux de tous.
L’impression de la maison n’a pris que 21 jours, mais en temps non pandémique, cela ne prendrait que 5 jours, selon l’entreprise.
Tvasta a été lancée par d’anciens élèves de l’IIT Madras, et la société a travaillé avec le projet Habitat for Humanity, et vise à développer des solutions de construction à faible coût et à faible émission de carbone pour un pays qui compte une population nombreuse et mal logée.
Leur système actuel est une affaire de type portique qui extrude la structure dans sa propre empreinte, comme vous pouvez le voir dans le prochain tweet. Le portique XY peut se déplacer le long des rails, ce qui permet des empreintes plus longues.
Restez à l’écoute pour plus de détails sur la première maison indienne imprimée en 3D par Tvasta.#construction #constructionautomation #concrete3dprinting #concreteprinting #indiasfirst3dprintedhouse #impression en 3D #l’automatisation industrielle #3dconcretprinting #La technologie pic.twitter.com/yzyzy5kcAR
-Tvasta (@Tvasta_3DP) 31 octobre 2020
Selon le professeur Manu Santhanam de l’IIT-Madras :
« L’utilisation d’une combinaison de liants et d’agrégats proportionnés et dimensionnés de manière optimale, ainsi que d’additifs chimiques appropriés, le mélange de béton est affiné pour atteindre les caractéristiques rhéologiques qui permettent l’extrusion du matériau et la conservation de la forme après la mise en place. »
Vous pouvez voir la maison finie ci-dessous.
Le bâtiment est la première maison imprimée en 3D en Inde et, selon l’entreprise (et chaque entreprise de construction AM) inaugurera une nouvelle ère de logements à bas prix.
Selon le site Internet de Tvasta, 1 personne sur 6 vivant en Inde vit dans un bidonville impropre à l’habitation humaine.
Le logement à bas prix est donc certainement quelque chose que le pays d’Asie du Sud a tout intérêt à développer.
Quel est le faible coût de la maison Tvasta exactement ?
Ils restent discrets sur le montant que le propriétaire potentiel devra débourser, mais en termes de coûts de construction, la société déclare que leurs maisons imprimées coûtent 30 % de moins à fabriquer.
En plus du coût réduit, l’entreprise affirme que sa solution offre un temps de construction réduit et une plus large sélection de matériaux imprimables respectueux de l’environnement.
Imprimantes à béton moins chères Quand ?
Il sera intéressant de voir comment l’impression 3D de construction décolle dans les pays en développement par rapport aux pays développés, étant donné que les coûts de main-d’œuvre dans la construction sont si bas dans des pays comme l’Inde.
Pour que l’impression 3D devienne économiquement viable dans les pays à faibles coûts de main-d’œuvre, nous aurions besoin de voir les coûts de fabrication et d’exploitation de la FA du béton chuter au point de pouvoir remplacer une équipe d’ouvriers du bâtiment.
Quelles sont donc les options pour les entreprises qui tentent de rester compétitives dans des pays où la main-d’œuvre humaine est (significativement) moins chère que les robots ?
Il me semble qu’il y a trois options :
Soit vous fabriquez des robots moins chers, soit vous construisez de nombreuses maisons rapidement (avec des marges plus faibles), soit vous réalisez moins de bénéfices.
Personne ne veut moins de profit, nous prévoyons donc que nous verrons des imprimantes à béton beaucoup moins chères dans un avenir pas trop lointain, car les pays en développement opposent le prix toujours en baisse du matériel à celui du travail manuel, qui augmente rarement.
Des moments intéressants à venir.
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